Dans le
décret du 2 juin 2021, le niveau de bruit acceptable dans les milieux de travail passera pour une période d’exposition de 8 heures de 90 dBA à 85 dBA. Le Québec s’harmonise ainsi avec les règles en vigueur dans les autres provinces canadiennes.
Comme il est spécifié au
Règlement sur la santé et la sécurité du travail, l’employeur dispose d’un délai d’un an pour identifier les situations de travail pouvant dépasser les valeurs limites d’exposition dans son établissement à compter du 16 juin 2023.
Il est important de savoir que ces valeurs étaient déjà utilisées dans les analyses de bruit par les équipes de santé au travail qui sont responsables de l’élaboration des programmes de santé.
Ces changements visent autant les établissements que les chantiers de construction. Il est important de savoir que le maître d’œuvre doit prendre en charge la gestion du niveau de bruit sur son chantier. D’ailleurs, le Code de sécurité pour les travaux de construction le spécifie : « Le port de protecteurs auditifs est obligatoire lorsqu’il n’est pas possible de converser à voix normale avec une autre personne, c’est-à-dire, sans hausser le ton ou crier, à une distance approximative d’un mètre »*. De plus, les travailleurs doivent recevoir une formation théorique et pratique sur l’ajustement, l’entretien et l’inspection des équipements de protection individuelle choisis pour les protéger du bruit (EPI).
Pourquoi investir dans la réduction du bruit? Parce que cela a un effet positif en diminuant le niveau de stress et la fatigue de vos travailleurs, en plus de réduire les risques de développer une surdité professionnelle. N’hésitez pas à communiquer avec un conseiller en prévention de Solutions Mieux-être LifeWorks pour en discuter.
Sensibilisez vos travailleurs avec cette courte capsule sur les risques reliés au bruit: